Nicholson

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Nicholson est un projet pop créé par Nicolas Danglade durant les années 1990.

L’âge d’or de la pop baggy, du shoegazzing et de l’Acid Jazz, de l’explosion de la musique électronique et du hip-hop. Une véritable époque d’éclatement des styles et des frontières musicales. Nicolas est rejoint au début des années 2000 par Germain Courtot. Le duo Nicholson est autant un groupe de musiciens que de passionnés de musique : rock naissant, blues sombre, mersey beat, funk suave ou improbable, musique électronique en tout genre, pop anglaise, chanson française, musique de film.

Nicolas et Germain ont pris leur temps pour construire un univers musical marqué par le sacro-saint triptyque de la pop-music : des mélodies, du rythme et des harmonies. Nicholson sort sa première démo en avril 2003 et son premier album « Moderne » en juin 2006 sur son propre label Les Chroniques Sonores. L’accueil de « Moderne » est très positif : partenariat Férarock, compilation Indétendances de la Fnac. Les chroniques soulignent déjà la volonté du groupe de concilier textes et musique de qualité, tradition française de l’écriture et efficacité anglo-saxonne des arrangements.

Après avoir défendu sur scène « Moderne » (premières parties de JL.Murat, B.Biolay, P.Von Poehl, Fiesta des Suds à Marseille, Festival de la chanson D’Aix…), le duo a réalisé durant l’année 2007, 10 nouveaux titres, qui figurent sur « Les Rastas et les Punks ». Il n’y a pourtant ni reggae, ni punk sur cet album. Il faut voir dans ce titre pirouette et accrocheur (un second degré à la Dutronc sans doute) un hommage à l’empreinte que ces figures de prou musicales de la fin des années 70 ont laissé sur la pop-music .

Nicholson garde des “rastas” l’esprit d’expérience, les découpages sonores, l’amour des instrumentaux et des ambiances sonores. Des “punks”, Nicholson revendique le Do It Yourself, l’esprit d’initiative. Le groupe a ainsi réalisé dans son micro studio marseillais l’ensemble des prises de son de l’album, a interprété tous les instruments (synthés vintages, rhodes, guitares, basse, écho à bande, …). Nicholson a également mixé son album, qui sort désormais sur son label.

En terme de style, si l’on est assez loin des grooves reggaes et des des guitares distordues, Nicholson, toujours soucieux de mixer subtilité et efficacité, s’affirme entre la chanson française d’Etienne Daho et la pop de Damon Albarn ou Air.

Le duo revendique l’héritage d’artistes français qui ont toujours voulu habiller la langue française d’une musique riche en arrangements. C’est d’ailleurs ici que le groupe assume l’influence gainsbourgienne plutôt que dans la manière de chanter ou d’écrire des textes.

Nicholson essaie d’éviter les flon-flon conservateurs de la « nouvelle chanson française », et l’absence totale de finesse et subtilité de la scène rock post Noir Désir.

Nicholson, ayant choisi d’entièrement réaliser, enregistrer et mixer « Les Rastas et les Punks », se place également autant comme auteur/compositeur que comme producteur (cf Damon Albarn, B.Biolay, E.Daho).

 

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