Quartiers Nord

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Créé en 1977 autour de Robert " Rock " Rossi (chant), Alain " Loise " Chiarazzo (gratte) et Philippe Troïsi (gratte), Quartier Nord est groupe rock marseillais le plus durable et sans doute le plus connu.

 

Extraits de la bio officielle :

 

Le premier album sort en 80  Chaque chanson devient un hymne guerrier : de "On m’appelle le gros (on m’a trouvé dans une poubelle à la Belle de Mai ") à " Partouze à 6 à minuit moins dix " , de " Quartiers Nord " à " Chagrin de banlieue."

Le deuxième album " Suspect " est enregistré au studio des grottes Loubière (le célèbre studio où fut enregistré le grandiose "Aguinte-moi les alibofis" de John Eddy Milton et son parcmètre !). Sur la pochette, une belle paire de... Santiags répond au perfecto du premier Opus. À l’intérieur, les chansons sont mieux arrangées, le son est meilleur, et malgré beaucoup d’efforts, Rock n’a toujours pas l’accent parisien.  QN pond de nouvelles merveilles, rapidement promues au rang de morceaux-cultes : " Incrusté dans un WC " (Testez un vrai Marseillais : dites-lui simplement le titre, il vous hurlera instantanément " COMME UN ESTRON FOSSILISEEEEAAAAHHHHHH " ), " PréHu " ... Et bien sur un blues particulier, " qu’j’appelle le Bluuuues du Plââââtrieeeer " !

En 83 Troïsi quitte le groupe, et Rock et Loise s’exilent à Paris pour enregistrer le troisième opus " Bancal ". On retrouve Michel Isnard à la guitare, qui a notamment joué au sein de " Guitares en Trio " et "Eclat" avec Loise et Troïsi. Rock nous dévoile les secrets de sa garde-robe ( " J’me fringue en peau de vier importée du Canet " ). le groupe tourne ensuite beaucoup dans la région, puis c’est le grand silence...

" Maman Marseille " (et sa super cagole-pochette) nous redonne la foi en 88 ! Le son du groupe a beaucoup changé. Loise est parti signer les meilleures heures de Léda Atomica (" Marseille, Bouche de vieille "), et c’est Troïsi qui est revenu. A noter aux baguettes, l’extraordinaire Christian Bini,  qui a depuis rejoint l’Ensemble Télémaque. Le Hard " craignos et fier de l’être " a fait place à une musique plus élaborée. Mais Loise n’est pas parti sans laisser un cadeau : "Méhu " nous régale les oreilles " Ho Méhu ! Tu marches de biscanti, et t’yas le chichibelli , aque tes yeux de bogue et ta bosse porte-bonheur

En 91, c’est le premier CD : " Fous, mais pas fadas ", avec à peu près les mêmes musicos que MM. Ca sonne d’ailleurs pareil (influence du style bien léché de Troïsi), le son et les arrangements sont excellents, certains morceaux d’anthologie (" Raymond ", " Paulette " et bien sûr " La nuit des Chapacans "!)...

À la fin de l’année 94 arrive " Basilic instinct " chez Ta Mère Productions ! Surprise : Rock est le seul rescapé du groupe d’origine, et c’est donc le premier album sans Troïsi ni Loise. C’est un mélange de Hard pur et dur des premiers jours (" Gourou des aygalades ", Je me coule un bronze ",...), de Reggae (sublime " Algarade aux aygalades ", merci Jo Corbeau !) et de chansons à cappella (" Polyphonies du régali " , " Elle vendait des panisses ",...) rodées dans les rares concerts récents du groupe. Le disque est très bien produit, les musiciens très nombreux (on distingue notamment Patrick "garage" Daraji guitariste/bassiste/arrangeur/coauteur de beaucoup de morceaux, Fabrice Baud à la guitare solo, et deux énergumènes chanteurs, Donna/Hervé Donnadieu et Monsieur Jacques/Jacques Huygevelde, connus plus tard sous le nom de scène des Fumistes.

 À l’Est de l’Estaque " sort en 97. Le disque est excellent : son d’enfer, super guest-stars (Juan Carmona, Jan-Maria Carlotti, et même Loise...) et un aïoli bien dosé entre différents styles.

Le concert "On n’a pas tous les jours 20 ans" met le feu à l’Espace Julien, et les sorciers du studio Nerves sont là pour capter ce grand moment. L’occasion est trop bonne : Juin 98, le premier live sort ! Il s’appelle fièrement " Anthologie Live ", et mélange les morceaux cultes (’Incrustés"...) aux raretés ("Branlo à plein temps"...) exécutés par trois groupes différents.

L’an 2000 est consacré entièrement à la préparation du projet insolite qui trottinait dans la tête de nos quadras préférés depuis de nombreuses années : une OPERETTE MARSEILLAISE répondant au doux nom de " 2001 L’ODYSSEE DE L’ESTAQUE ". Sa création a réuni 3500 spectateurs au théatre du Gyptis au cours de cinq soirées mémorables en janvier 2001.

En novembre 2002, pour la soirée d’ouverture de la Fiesta des Suds, le groupe revient sur la scène strictement musicale en nous offrant une fusion inédite, faite de l’alchimie d’instruments électriques et acoustiques traditionnels issus du pourtour méditerranéen, sur des textes toujours aussi charnus. C’est  L’Internationale Massaliote, dont le CD est l’objet d’une distribution nationale.  Quartiers Nord produit ensuite la deuxième opérette-rock de l’histoire de l’humanité  : " Les Aventuriers du Chichi perdu, ou la Quête du Gras ", entre Vincent Scotto, Lewis Carroll, et " Affreux, Sales et Méchants. La création mondiale de ce nouvel homérique et poilant ovni a lieu au Théâtre Toursky à Marseille, les 4, 6 et 7 Mai 2004.

Fin 2005 : Sortie de l’album " Pont Transbordeur ", régalant mélange de chansons du répertoire marseillais d’avant-guerre et de nouvelles chansons de Quartiers Nord, garanti 100% cafi de couillonades

Toujours au Toursky, la 3ème opérette-rock-marseillaise de Quartiers Nord est créée du 2 au 6 Mai 2006 : " La Pastorale Mauresque ".

Les 11 et 12 Mai 2007 : Quartiers Nord fête ses trente ans au Théâtre Toursky ! Soit 10950 jours, 262800 heures, 15768000 minutes, 946080000 secondes de riffs gras, de bluettes à la tronçonneuse, de décibels anisés et d’aïoli-attitude !... Les 16 et 17 Mai 2008 : Avec "Les Evadés de l’Alcazar", Quartiers Nord réinvente à sa manière, toujours au Théâtre Toursky, la Revue Marseillaise !

Et c’est pas terminé ! En septembre 2008 ils enregistrent "Quartiers Nord dessert le 13", un nouveau live très Rock avec bon nombre de titres joués lors du spectacle des "30 ans" (sortie : juillet 2009). Puis au printemps 2009, ils nous concoctent un nouvel album studio dans la veine de "Pont Transbordeur" c’est-à-dire un nouveau chassé-croisé entre chanson marseillaise d’avant hier et d’après demain (sortie : début 2010)

Les 5, 6 et 7 novembre 2009, création d’une nouvelle Opérette-Rock-Marseillaise "Dégun de la Canebière" (suite de "Un de la Canebière") au théâtre Toursky. Plus de 2000 personnes assistent à cet accouchement entre joie et éclats de rire.

Tout ça en attendant leur 14ème album totalement délirant, sorte de road moovie méridional intitulé "Les Pescadouze" (un hommage à la Galéjade marseillaise ainsi qu’à leurs glorieux aînés anglo-saxons).La sortie officielle de la galette a lieu le samedi 27 novembre 2010 17 h.30 à l’Alcazar - Bibliothèque Municipale de Marseille.

 


 
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